Publié dans Politique

Saisie de 22,5 kg d’or aux Seychelles - Soupçons de laxisme au sein des organes de contrôle malagasy

Publié le vendredi, 22 octobre 2021


Pour la énième fois, des ressources minières sont parvenues à sortir de nos frontières. 22,5 kg d’or viennent d’être saisis par les autorités seychelloises à bord d’un bateau en partance de Nosy Be.  D’après les informations officielles publiées par la Direction générale des douanes de Madagacscar, ce navire en partance de Nosy Be à destination des Seychelles a fait l’objet d’un contrôle mixte au port de Nosy Be. Ce contrôle mixte effectué conjointement par un représentant de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale), la Police de l’air et des frontières (PAF), la Gendarmerie nationale et des agents de la Douane malagasy n’a révélé aucune anomalie.
« Néanmoins, étant donné le profil des passagers en matière de trafic illicite, connaissant le mode opératoire des contrebandiers aux abords de nos côtes, lequel se fait par transbordement en pleine mer, alors que confrontée au manque de moyens pour y effectuer des interventions, la douane malagasy a sollicité les autorités seychelloises aux fins de contre – visite du navire », précise la douane malagasy. Cette contre – visite a donc permis de saisir ces 22,5 kilos d’or. Quatre passagers non répertoriés au contrôle depuis Nosy Be se trouvaient également à bord dudit navire. Et seront poursuivis pour contrebande, faux et usage de faux.
D’après d’autres sources bien informées, le navire en question a prétexté vouloir effectuer des réparations aux Seychelles. Pourquoi donc ne pas confier ces travaux de réparation à la SECREN au lieu de se déplacer jusqu’aux Seychelles ? Des doutes qui n’ont pas empêché les responsables de la préfecture et l’APMF de Nosy Be d’accorder une autorisation. Aux dernières nouvelles, un certain T. serait le propriétaire du bateau. Alors que l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud n’est pas encore résolue, voilà qu’une nouvelle affaire de trafic d’or s’ajoute encore à la liste des dossiers sensibles à résoudre pour les autorités malagasy.
La Rédaction

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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